dimanche 13 septembre 2009

Music Is Not Fun en Tournée parisienne [ 2 - 5 Septembre 2009 ]

Quatre dates ,

Quatre lieux,

Une tournée .

Quatre jeunes hommes ,

Quatre personnalités ,

Un groupe .

Les Minf





Première rencontre au NY club. Je dois bien l’avouer,nous n’avons pas été très convaincues : l’espace était trop petit et , malgré une batterie réduite au stricte minimum, étant accompagnée d’un batteur dirons-nous,fort enjoué, mes oreilles bourdonnaient et mon cœur se serrait à chaque résonance. Espace trop petit dit déplacements et mouvements impossibles ce qui entraine donc des musiciens à l’attitude détachée , l’air ailleurs , bref ,la mine lassée. (anxieuse ? )

Ils tentent tout de même au milieu de leur set un remaniement scénique : Valentin,bassiste,prend la place de Lucas,batteur,qui occupe alors celle de Guillaume,chanteur, pour un « HP (please) » qui pour le coup,nous séduira véritablement. Sûrement notre attention fut-elle également retenue par cette petite dédicace de Lucas : « Je vais ici faire un hommage a Oasis,récemment séparé, en chantant les deux mains dans le dos,ok? » Pour nous,cette dédicace ira tout droit à Nico Prat !


Passée ensuite la nostalgie de « la premiere chanson qu’on est jouée ensemble » , le concert s’achève, sans grand enthousiasme de notre part , mais avec tout de même un arrière goût pas si amer en bouche.















Mais qui dit tournée dit plusieurs dates, et les Music Is Not Fun nous surprennèrent de concerts en concerts.Du Truskel le lendemain en acoustique (où nous aurons droit à deux set!) , avec Lucas et Valentin se chargeant des choeurs,et en parfait accord avec l'esprit des BPM Party où règne la Kiwiland ethnie , en passant par le Panic Room le surlendemain, toujours en acoustique ,pour arriver à leur apogée le samedi soir,à l’International.

Certes,au niveau surface scénique , même combat qu'au NY Club.Mais une énergie débordante et un engouement certain nous ont tenu absorbé de la premiere a la derniere note.

Une set list comme à chaque fois d’environs une dizaine de morceaux,mais toujours remaniée et renouvelée, ce qui nous aura permis d’assiter a quatre véritables concerts distincts les uns des autres.

Julien trouvera même la place d’un déhanché fort honorable ,mais qui finira sa route dans la grosse caisse et enfin,par un mitraillememnt général avec le manche de sa guitare.


Une nouvelle fois, « HP (please) » résonna dans la salle , et ce fut alors l’occasion d'une petite publicité pour leur vynil , sorti le 3 septembre (au truskel!), made in Lucas :

« Nous avons également sorti un 2 tours… euh, un 2 tires. 45 tours quoi »


Les titres s’enchainaient.

Nous nous lançons alors dans une course poursuite interminable après ce temps ,filant sous nos yeux sans que nous puissions le ralentir pour profiter un peu plus de chaque instant : Down in the club, Essex Girls , Teenage Love , Louise , London, My shoes ( également présent sur le Vynil ) ... My shoes,entonné dès le second refrain par un public à l’unisson , ponctué des hurlements histériques d’une anglaise en transe à mes cotés « SEXY MEN !!!!! » .Mes pieds (en l'occurence,mes shoes ) en gardent d'ailleurs un sacré souvenir du passage…


Bref, une mini tournée terminée en beauté.Quatres jours pour nous convaincre, et nous l’avons plus qu’été.Quatre jours passés aux cotés d’inconnus devenus aujourd’hui des personnes à part entiere dans nos vies. Un groupe qui ira loin pour leur musique,mais également et surtout pour le bon esprit et la sérénité qui règne entre eux.


Music Is Not Fun , ces férus d'Angleterre , ces français qui auraient tant voulus naître "in a foreign country" , à retrouver concentré sous forme d'un petit disque aux couleurs de notre pays (mais donc pas seulement !) le 28 septembre , sous le nom de "British Rendez- vous" .Et à voir le 1er octobre en showcase a la fnac st lazare et le 2 octobre au Festival Attitudes Indépendantes !


lundi 24 août 2009

[ Vendredi 21 Aout 2009 ] Brooklyn @ Batofar

Passerelle.
Guichet.
Volée de marches.
Traversée de la salle.

Et enfin, face à nous, s’élève la scène du Batofar d’où nous surplombe Léo et ses baguettes , Jane et ses pieds nus et pour finir Ben…

Brooklyn en acoustique.
The Last.

Histoire de bien instaurer dès le début une ambiance de fin, les accords mineurs de Many Times (titre tant regretté au dernier Open Mic du Truskel) retentissent. S’enchaîne alors un fou rire entre Ben et Jane qui se propage alors dans le public, dû à une réverbération de la voix disons…. réverbérante ! Enfin, ce n’est pas comme si nous étions dans la calle d’un bateau quoi…




Lors de ce set, deux nouvelles compos sont annoncées , soit disant jamais jouées. (Faux, Mensonge, Trahison, Calomnie ! Au moins l’une d’entre elle fût révélée le lundi précedent au Truskel !)
Un véritable plaisir pour les oreilles.

Jane et Léo quitte la scène laissant Ben seul face à nous. Il remercie alors au nom du groupe son public et explique qu’ils quitteront début septembre Paris pour les Etats Unis, et ce jusqu'à l’année prochaine, histoire de créer de nouvelles compos en vue d’un second album. ( fans, pâmez-vous, c’est le moment)

Un «Brooklyn in Brooklyn !! yeeaahhh ! » fuse alors à travers la salle. Vous l’aurez reconnu, l’unique JB était bien parmis nous ce soir là. Presque tous était d’ailleurs présents pour soutenir leurs amis lors de ce dernier volet français : Bruno & Mel, Earle, ces fous et tant aimés Agency , JB accompagné de sa Louise…Pour un 21 août, je dois reconnaitre qu’il y avait affluence !



« Donc je vous dis, à l’année prochaine ! ».
Suit « Clean » qui nous plombe tous.
Chargée d’émotion.
Des larmes sur le visage d’une inconnue à quelques mètres de nous.
En tout cas, on peut dire qu’ils auront réussis leur coup : même un anonyme passant par hasard et pour qui le nom de Brooklyn aurait était jusqu’alors inconnu , doit désormais se morfondre d’impatience de leur grand retour ! Mais The Last ne pouvant pas se terminer ainsi, après un rappel du public à l’unisson, Ben nous fait l’honneur d’interpréter « la préférée de Earle ».






Beau. Pour une fin c’était juste... Beau.





















(Pour les drogués de Brooklyn, déjà en phase de manque, si Janvier prochain vous semble trop loin, ils seront à Londres le 11 septembre prochain, aux cotés de leurs amis The Agency ainsi que de Miggles accompagné de son nouveau groupe ! Alleluïa nous sommes sauvées )

mercredi 29 juillet 2009

"Music, Pictures & Coffee" - 19 Juillet - Disquaires


 
 
Après plusieurs heures d'attente, de rencontres incongrues, d'attente, encore et toujours, Mr Brown, venu de Bordeaux pour l'occasion se jette enfin dans les bras de ce public venu en masse (euh...si, si j'insiste,en masse ) en ce dimanche de juillet. Dur labeur que de mettre en place ce set, mais qui nous offrira de belles mélodies enjouées et ballades pop/folk , ainsi qu'un Mr Brown by Mr Brown pour la fin.


Johannes Hopfner [1er opus actuellement dans les bacs et en finale du festival des Vielles Charrues ] prend le relais.Voix très originale et particulière, rauque par moment, mélodieuse à d'autres, flirtant avec le risque des changements de tessitures. Le tout porté par une énergie fulgurante, et un jeu de guitare qui en seduira plus d'un ce soir là. Le phénomène folk se produira vendredi 31 juillet à la Bellevilloise !



Et enfin, le tant attendu, celui qui disparait a quelques minutes de passer sur la scène du Backstage, celui que vous verrez tous les lundis soirs au Truskel, ça y est ? vous avez trouvé? j'ai bien entendu nommé...Miggles Christ ! Nous tenons ici à remercier publiquement Nico Prat qui, en l'absence de l'ingénieur du son de la salle et après le passage de Yoyo pourtant lui même en études d'ingé son [ok, on pardonne c'est les vacances], su appuyer sur ON et mettre en route la sono apres 10 bonnes minutes ....congratulations Mr. Prat !




S'en suivit 5minutes de fou rire général dû à un nombre de decibels assez improbables, et la vision d'un Miggles tentant désespérement de fuir le plus loin possible de son micro. Des morceaux pour la plupart connus du fidèle public truskelien. Un lundi soir dans la salle bien connue de la rue Feydeau transferé aux Disquaires...


Suite a la demande générale ( à notre demande quoi, générale donc; non?!) il finit en beauté avec l'éternelle reprise "Friends of Mine" d'Adam Green, accompagné au micro de Yoyo, avec un énorme plantage d'accords au milieu (mais chhuuuttt personne n'a entendu!). Mais qu'est ce qu'on aime ca!

Miggles agrandit ses troupes avec Yoyo à la basse et Victoria ex-Cognacs Jays à la batterie dès septembre prochain; et ce après maintes et maintes répèts au fin fond de Meudon lorsque celles-ci ne sont pas annulées pour cause de flemingite aigue. Miggless (ou 3 s?! le nom est encore à déterminer officiellement) sera donc en concert à Londres le 11 septembre VS Brooklyn et The Agency, grosse soirée en perspective, réservez donc dès à présent vos billets d'Eurostar et la prochaine date sera le 25 septembre au Batofar, lors d'une soirée BPM.




Merci encore aux fidèles qui nous ont suivies dans le second volet de cette aventure qu'est "Le Regard du Sourd", et espèrons vous retrouver encore plus nombreux à la rentrée pour qui sait, un "Jamais deux sans trois" ?!

jeudi 9 juillet 2009

[ Jeudi 2 Juillet 2009 ] Soirée de lancement @ Disquaires

Première soirée organisée par nous même qui vous parlons, à l’occasion du lancement officiel de ce blog dont vous, nous l’espérons, prenez autant de plaisir à lire que nous à l’écrire !

Les Spark Shyver, les Lazy Jack, Romain Becker ainsi que Antoine & Syd des Burnin Jacks se sont prêtés au jeu. Ils auront été en quelques sortes nos cobayes le temps d’une soirée! Mais je pense qu’au final, le résultat ne fut pas si mauvais, au contraire .
Les Spark Shyver auront eu la chance de pouvoir jouer en électrique. Et je crois que l’on peut surtout dire que NOUS avons eu la chance de les entendre en électrique !
Un pur moment d’une heure et demie tout de même.
Une énergie incroyable et rare dans un si petit espace. Et ce chanteur….Ce chanteur ! Thomas nous impressionnera toujours plus,de concerts en concerts. Par sa voix, certes, mais également par son bonheur communicatif d’être sur scène. Les solos de guitare l’habitent entièrement, il devient un tout autre homme.Quand à sa façon de bouger, même face a Jane Lane qui pourtant maitrise plutôt bien le "jeu de pieds", on ne joue plus dans la même cour! Hommage à Mickael Jackson (et oui, il fallait bien qu’on en parle histoire qu’on ne nous reproche pas de snober les fans !) qui jamais n’aurait osé se mesurer à lui, de même pour notre cher Sir Jagger. (moi ? exagérer ?? mais pas du tout, je ne vous permet pas voyons…)






Après avoir été mis dehors en raison de « tapage nocturne » malgré un rappel inscessant du public, les Spark se voient forcés de quitter la scène.

Les Lazy Jack prennent place en acoustique. Evidemment toujours dans ce cas là, accompagnés de leur xylophone Paul Bescher "1ère année de conservatoire" customisé by themselves.Et Lazy Jack en acoustique et bien…c’est plus les Lazy Jack !
Beaucoup plus calme on s’en doute, mais il s’en dégage également une sonorité, un esprit tout à fait différent.

Et pour cloturer cette soirée tout en douceur, nous avons fait appel à Romain Becker, qui montait sur scène pour une des toutes premières fois sous son nom de chanteur !Accompagné de Julien, son bassiste (et autant en faire l’annonce ici, à la recherche d’un batteur et d’un guitariste en vue d'un futur groupe), il nous a enveloppé de douces mélodies avant qu' Antoine & Syd des Burnin' Jacks viennent de nouveau tout chambouler avec un DJ set rock au possible !

Bref, une soirée dont nous nous souviendrons, merci à tous ceux qui étaient présent et qui nous ont soutenu.

Et j’ai envie de dire, rendez-vous le 19 juillet, toujours aux Disquaires pour un concert plus folk en compagnie de Johannes Hopfner, Mr Brown ainsi que Miggle Christ !

dimanche 5 juillet 2009

[ Mercredi 1er Juillet 2009 ] GUSH @ Festival soirs d'été

"Ce square à gauche,c' est un temple. A votre droite, c’est un temple. Sous vos pieds, il y a un temple. Donc vous, vous êtes des templiers. "

Mais qui sont ces quatres fous qui montent sur scène ? Non, pas des rockeurs comme ce a quoi nous pourrions nous attendre, mais bien quatres cow boy tout droit sortis d’un western en plein far-west. Chemises à carreaux, santiags, boucles d’oreilles en plume (spécifique a l’oreille gauche Xavier,le chanteur.). Quatre cow boy : Vincent, Xavier, Yan et Mathieu.
Deux frères, le cousin des frères et le cousin du cousin des frères. (Compris ?) Et toute cette petite famille s’est regroupée sous le nom de GUSH, ce soir en concert à la mairie du IIIe à l’occasion du festival "Soirs d’été".
Mais pourquoi GUSH ? Et pas VXYM ,YVMX ou MXYV ? hum…je n’ai trouvé comme réponse que le fait d’une prononciation plus simple…et si cette explication ne vous convaint pas (moi non plus je l’avoue) alors demandez leur !! Ici, pas de musiciens ou de rôles prédéfinis. Pas de batteur en second plan.Pas de chanteur au centre entouré de ses deux guitaristes. Non. Ici, tout le monde est sur le devant de la scène,et tout s’échange. Basse, guitares, synthé, micro….chacun leur tour, ils nous montrent à quel point ils savent tout faire.


« Est-ce qu’ils ont du style ?! »
la réponse ?
un grand OUI !


Des mélodies plutôt calmes et posées comme « my favorite song » (qui au passage, is my favorite song), aux morceaux beaucoup plus rock n roll, ils nous proposent toute une palette de couleurs, de nuances, d’esprits et de polyphonies différents. Mais le tout teinté d’humour. Car GUSH, c’est aussi un concentré d’humour.
« Tout le monde,on a bien dit tout le monde ! Ceux qui ont les cheveux bruns, roux , longs, bouclés. Ceux qui ont les cheveux contre plaqués. Jaune aussi. Ceux qui ont les cheveux chauves. Tous ok ? »

Quand on sort d’un tel concert, les sensations ressenties sont très paradoxales.
Complement vidée de l’intérieur.
Anéantie.
Epuisée.
L’énergie qu’ils déploient sur scène, c’est la nôtre qu’ils absorbent au fur et à mesure. Mais en même temps, la tête remplie, pleine d’images, de sons, de lumières. Nous pourrions bavasser sur une heure de concert durant des jours et des jours.GUSH vous assure un sourire béat pour le reste de la soirée. C’est que du bonheur en barres.

Donc je pense que vous savez quoi faire maintenant.Achetez si ce n’est pas encore fait, vos places pour Rock en Seine, le 28 août !
Quand à leur album qui sortira à l’automne prochain, prévoyez dès à présent vos tentes et campez devant la fnac durant tout l’été s’il le faut, mais soyez les premiers à vous le procurer !!
GUSH on aime,on adore,on est fan. Et surtout, « on veut les mêmes à la maison » !!

dimanche 14 juin 2009

Nouvelle soirée BPM ce soir au Backstage.
Joe the Lion sera à l’honneur, accompagné de Olympic, Consume ainsi que Little Helpers.

Ce sont les Little Helpers qui ouvrent cette BPM Party, avec un public tout de même plus présent qu’a la précédente, nous tenons à le préciser… !
Nous reconnaissons à nos cotés un des membres de The Agency qui se trémousse au rythme des guitares ainsi que bien évidemment Nico Prat,Christina et même Pierre,bossant chez Oui FM.

Entre ensuite sur scène un petit chanteur au pantalon trop retroussé,un bassiste à la basse trop basse (elle lui échappait quasiment parfois, c’est pour dire), un guitariste sorti tout droit des années 80 et un batteur…hum, batteur tout simplement.
Les Consume chantent en français.
Ah nan, en anglais.
Ah, rectification, c’est un mélange des deux.
Enfin je crois.
Des chansons au bon son et qui seraient peut être passées,sans cette phase de français et qui nous auraient alors évité les « ne vois tu pas,que j’essaye ,de te plaiiiire »…
Vient la fin d’un morceau.Mais ne viennent pas les applaudissements. Le public est-il tenu en haleine, porté par la dernière résonance?
Subjugué ?
Figé ?
Je vous laisse en juger.
Ces quarante minutes peuvent être réduites à un seul mot : sentinelle.
Pourquoi ?
Parce que c’est un des rares mot que j’ai compris et, allez savoir pourquoi, il m’a marqué.

Olympic leur succèdent, mais ne nous sommes plus là, parties nous réfugier dans une assiette de frites au bar. Et là, des mélodies poignantes, riches d’harmonie et accompagnées de gros sons électro nous atteignent et nous attirent jusqu’au devant de la scène, laissant en plan ce formidable festin. Et sachez cher lecteur, que ça, c’est un véritable exploit. A l’image de Bye Horus, découvert lors du festival Inter Écoles au Gibus et, souvenez vous, une de nos plus belles découvertes jusqu’ici, Olympic, c'est simple, on A-DO-RE ! Ils sont eux aussi trois sur scène, mais cela suffit pour nous faire littéralement décoller. Un moment de pure extase, et tout simplement jouissif. A voir et a revoir. Écoutez et réécoutez. Consommez et abusez sans modération. Je vous invite et même vous ordonne, vous oblige, sous peine de grands désagréments de ma part, à venir les voir en masse lors du festival Summertfest le 25 juin au Backstage.



Et enfin, le clou du spectable, Joe the Lion ! Un chanteur tout bonnement classe. Un bassiste lui faisant vraiment concurrence, et un batteur venu avec une batterie acoustique. L'ultime membre de cette formation est un Mac,dans lequel (ne) sont (pas) rangés leur compos, ce qui oblige le chanteur à nous faire partager sa vie car il faut avouer qu’il parle limite plus qu’il ne chante et a toujours beaucoup de mal à trouver une chute à ses phrases ! Juste génial, un peu comme vous (et nous,on ne le cache pas) ayant un peu trop bu , quand on arrive pas a caser les 5856 mots qu’on voudrait dire à la minute. Après une intro de MarioLand (à croire que pour etre programmé dans une BPM party, il faut venir d’un monde à la Kiwiland & co !) une reprise de Floyd, un peu de scat, puis une ballade. Justification oblige « Nous on fait pas des slows comme tout le monde, on fait des ballades. En fait, tu peux pas vraiment danser mais tu peux penser à des gens, des choses comme ça quoi, oui bon, euh, bref, enfin hummm, on y va hein ! »

Ils enchainent les dates parisiennes et seront donc de nouveau au Backstage le mercredi 17 aux cotés de The Amazing The ( Venez, Lord Felix Sullivan, fait le déplacement de Londres juste pour vous ! ) ainsi que le jeudi 18 au New York Club !

lundi 8 juin 2009

[ Mercredi 3 juin 2009 ] Brooklyn @ Regine's

Une casserole.

C'est là que nous nous trouvions mercredi soir.

Pas une boîte de nuit huppée du 16ème.
Pas une salle branchée organisant de temps à autre des concerts entre deux soirées people.

Non
dans une casserole !

Tels sont les mots de Ben, chanteur des Brooklyn (arborant ce soir fièrement un tee shirt I
LOVE BROOKLYN,la base), s'adressant au public après s'être retourné vers Bertrand, son
guitariste, à chaque moment où les chorus le lui permettaient,pour tenter de lui faire
comprendre, [mort de rire] "je n'entends rien! Nan, mais je n'entends rien!".
Ce à quoi, Jane Lane, bassite invétérée ne trouva d'autre réponse que "Nan mais laisse,c'est toi la casserole!"

"Et puis de toute façon ici, les verres sont trop chers, on vous l'avait dit."

....

Vous l'aurez deviné, bienvenue au Regine's où Brooklyn a trouvé d'entrée de jeu les mots justes pour se faire apprécier des responsables de la salle!
En l'espace de quelques minutes, ils ont su prendre place et s'imposer tel quel sans prendre la peine de se fondre dans le décor, trop beau, pailleté et scintillant du Régine's, et cela après plus d’une heure et demie d’attente ! (l’Apéro en terrasse au bar mitoyen oblige.Oui me direz vous, toujours lui….)

"Clandestine" retentit d’abord ; titre de leur album sorti en octobre dernier,et ouverture de celui-ci. Bertrand en perdra son médiator, mais fort heureusement,une Alcoolite était là pour…..et nan ! Elle se fait devancer par un fan dégainant plus vite qu’elle! S'enchaîne ensuite "Heart lies", "From tomorrow", "Many Time" et à notre plus grande ( et bonne) surprise, de nouvelles compositions ! Nous découvrons également ce soir là l'étrange façon de bouger de Jane Lane, qui glisse littéralement de la pointe de ses ballerines d’un endroit à un autre de la scène, semblant être complètement envoutée et possédée par les vibrations de sa basse. Un joli spectacle qui transporte le public, si proche du groupe qu’une véritable connection se créée. Des musiciens d’un charisme scènique qui aura presque réussi a nous faire oublier le son assez criard du Regine's et (à mon gout,ou peut etre étais-je a quelques centimetres seulement des baffles?) trop fort. N’oublions tout de même pas que j’y ai laissé une oreille...
Pas la peine je pense de présiser que tout le staff des bpm party était présent,Nico Prat,Earle,mais également Gricha,Miggle,Bruno (arrivé dans une adorable petite twingo verte) accompagné de la douce(et éclopée)Mélanie...

Après la promotion de leur album de février a avril dernier, vous pourrez les retrouver le 21 juin place d’Italie, histoire pour nous de vous faire accepter le fait que vous n’avez pas fini d’entendre parler d’eux!

[ Mardi 2 juin ] OPA

Invité par les Baretts, jouant juste avant, Johannes Hopfner rentre seul sur scène, accompagné de sa guitare et de son harmonica.


Nous sommes au niveau de la mezzanine de l'OPA en train de siroter nos bières en compagnie des Lazy Jack et des membres féminines des Stinky Brothers quand résonne la première chanson; et nous voilà dans l'obligation de descendre, attiré par la voix envôutante du maître folk.


Un set couronné de succès, le public est à chaque fois étonné du divin mélange entre violence et sensualité que l'on retrouve dans la voix de Johannes. L'incantation à laquelle nous assistons s'achève sur "Shaman Dance", de quoi finir de nous séduire.


Et chapeau bas au maître, ayant repris "The End" (je ne pense avoir besoin d'en présicer l'interprète), avec une telle reprise, c'est sûr, j'étais prête à me mettre à genoux.


Il est 23h passé, lorsque les Lazy Jack montent sur la scène.


Aujourd'hui c'est un set acoustique (leur premier) auquel nous allons avoir droit; donc ni basse, ni guitares électriques, faites place aux grattes acoustiques, à l'harmonica et au xylophone, sans oublier notre cher Alexandre, dépourvu d'une partie de ses caissons de batterie. Attention grosse production en perspective !


Malgré quelques incidents techniques, les éclats de rire sont au rendez-vous. Pour une première en acoustique, les quatre garçons se débrouillent plus que bien. Le public se dandine sur leurs fauteuils, et quelques courageux se lèveront même pour danser. Qui aurait pu croire qu'un jour les Lazy feraient danser leur public hein ?!


"Rollercoaster" et "Let it Die" résonnent de manière très lente, une nouvelle approche, voire même une redécouverte de ses titres plus que positive. Les autres chansons sonnent beaucoup plus folk et rythmée. "Elvis" clôt magistralement la soirée.


Sourire aux lèvres. Excellent concert.

C'est peut être finalement pour des soirées comme celle ci que l'on continue de faire ce que l'on fait...


A Noter : Les Lazy Jack seront en demie finale du festival Rock the Gibus, qui se déroulera le 26 juin.

[ Jeudi 28 mai ] Backstage

Ce soir, Miggle Christ en set acoustique ouvre le bal, suivit de The Agency, Nina Bobsing et enfin The Chickties! On sent la BPM party pas loin....Surtout par la présence de Nico Prat, Earle et Olivier Rodriguez, oui !


The Agency prend place...

Comme a leur habitude, des peluches assez étranges tout droit sorties de Kiwiland (si, si je vous jure) trônent ici et là. Elles sont accompagnées de trois jeunes hommes qui ont pris le temps en partant d'emporter avec eux synthé, guitare, basse et ordinateur, histoire de nous faire découvrir la musique de leur pays.

Kiwiland est situé a équidistance de Bisounoursland et de Marioland, et donc caractérisé par des voix aigues, des sons électroniques (quand on passe la ligne d'arrivée ou bien que l'on chute du pont allant pourtant nous ouvrir les porte du niveau suivant), une gaité de vivre, un entrain certain, et sourire obligé.

Ce soir-là, nous ne sommes plus au Backstage, ils ont réussit après quarante bonnes minutes à nous emmener chez eux où tout est couleur et bonne humeur.Pari réussi pour ces trois musiciens. Nous sortons d'ici trottinant (presque) et fredonnant des lalala à tout va.


Mais qu’est-t-il arrivé a Miggle Christ me demanderez vous?! Une annulation de dernière minute....En raison de la soirée organisée au Truskel pour la sortie du nouveau numéro de Voxpop?Peut être....mais ça, vous irez vérifier par vous-même !

Malgré une salle étrangement vide, les Chickties, derniers de la soirée, réussissent à rameuter quelques âmes supplémentaires au devant de la scène. Les Chickties, le groupe qui arrivera à nous redonner la forme et le sourire, alors que la soirée n'était pas des plus folkloriques, dirons nous pour rester gentilles.

Une musique percutante, menée par (entre autres) deux guitaristes comme qui dirait talentueux, qui enchaînent les impros. Un quasi bœuf musical, d'où s'extirpent à quelques instants des éclairs de génie. Le public bouge, enfin réveillé de cet état semi-léthargique dans lequel il semblait être (bah oui on ne peut pas dire que l'ambiance était "Pimp it up"). Le set s'achève sur leur fameux "Everybody closed his eyes". Sortie de ceux qui ont réussi à ne pas nous faire regretter notre soirée.

As usual, respect guys.

Et comme dirait l'autre, des chics types, ces Chickties.


A noter que le groupe est en train d'enregistrer leur premier album chez Win Touk Records. Sortie attendue avec impatience.

Date à retenir : le 16 juin, au Klub, en compagnie de The Mix, et des brillantissismes Caves. Soirée à ne louper sous aucun prétexte, puisque c'est certainement la dernière date de la saison pour les Caves.

So, BE THERE !

vendredi 29 mai 2009

[ Vendredi 22 Mai 2009 ] Globo


D'abord, apéro offert, et ça, nous tenons à le signaler car c'est rare et fort plaisant! (non non, toutes les soirées ne commencent pas par un apéro!...bon d'accord, peut être que si finalement, mais promis, c'est la dernière fois que nous le mentionnons!)

Puis Virgin Subjects, groupe de très bonne ascendance. Un nombre incomenssurable d'exécutants sur scène (les cachets ne doivent pas être très rentables...) mais de la bonne musique.Et alors que leur prestation touche a sa fin, les Stéréolive arrivent [ENFIN] — apéro chez etienne oblige (mais si souvenez vous, le guitariste a la grande âme).Le temps de préparation fut long donc quand la première note retentit, une véritable ovation s'élève dans le plublic.Ce fut sans doute leur meilleure représentation, du moins a notre goût.
Une présence scénique incroyable, une énergie déferlante, bref du rock comme on l'aime!
Quentin semble transporté.
Ailleurs et pourtant là.
Il chancelle.
Heurte Mael.
S'approche de la batterie.
Une cimballe tombe.
Un micro.
(Je tiens a préciser qu'il atterit sur moi, dur risque du métier d'Alcoolite).
Puis c'est Quentin lui même qui s'éccroule à genoux près de la batterie.
Arrache une baguette à Julien et se met a jouer avec lui.Etienne suit, frappant de la deuxième baguette ses cordes en rythme. Le micro passe dans les mains de Raphael, chanteur des 6noir. Toute la salle reprend en coeur leur dernier refrain "sometimes I feel like". Et pour terminer en beauté, Cyril des Amen Birdmen monte au front et nous fait entendre des prouesses vocales qu'une gamine de 6ans hurlant a la mort ne serait capable d'émettre.


Enchaîne les I love my neighbours, ayant déja joué au Backstage avec les Stéréolive il y a peu. Nous n'avions alors pas pris pleinement conscience de la puissance vocale et émotionelle du chanteur...plus particulièrement lors de leur reprise de "Bang Bang" de Nancy Sinatra...de réels frissons nous parcouraient l'échine...les mots ne me vienne pas.

A voir et surtout à écouter avant tout.

Les Yolks, qui enregistrent actuellement un futur EP, concluront cette soirée avant que le DJ set n'envahisse la salle.


Notez que vous retrouverez les I Love my Neighbours le 26 juin ainsi que les 6noir et les Stéréolive le 27 juin au Backstage à l'occasion du premier festival Summerfest orchestré par la grande, l'unique, j'ai nommé notre bien aimée Christina!

[ Mercredi 20 Mai 2009 ] Backstage

Après un éternel apéro-balcon avec vue (et ouie) imprenable sur l'église Goncourt, nous partons pour le Backstage, où les Toybloid, Dirty Jacket, To Anyone (incessament sous peu dit Lemon Incest) et The Ankers se partageront la scène le temps d'une soirée....

Ce soir, la population est pour le moins eclectique....une vraie invasion de pseudo émos punks mineurs ! Après enquête approfondie de notre part, pas moyen de dénicher le groupe ayant pu les attirer ici tel un essain de mouches enragées.(Si vous avez des idées, surtout n'hésitez pas a nous en faire part quand a l'éclaircissement de ce point).
Les Toybloid ont deja démarrer quand nous rentrons. Trois (jeunes) filles et un garçon à la batterie, aux sons qui tout d'abord nous chatouillent (nan, percent) les oreilles plutôt positivement. Mais nous avons le regret de dire que leurs compos et parfois reprises ne nous comblent pas a 100%...

Vient ensuite le tour des Dirty Jacket!

A noter: Une rock star sort de scène transpirante. C'est pas toujours très classe, mais à la limite, on comprend, voire même, on tolère.

Mais sachez qu'eux, c'est en y montant!Le Gibus 20min avant pourrait etre une raison valable? (non désolées, ici pas besoin de vos idées les plus folles, nous sommes sûres de détenir la vérité vraie). Bon d'accord, on tolère également alors.
Mais loin de les avoir épuisé, ce précedent concert les a complètement boosté!Juju leur batteur en laisse même échapper une baguette en plein morceau, qui atterit aux pieds de Loic. Il tente de la récupérer discrètement, chose peu facile d'autant plus que rien n'échappe a l'oeil avide d'une Alcoolite...




Mais qui sont ces hommes tapis au fond de la salle?Ne reconnaitrions nous pas les Lazy Jack venus assiter au show du nouveau groupe To Anyone de leur ancien batteur, et qui auraient quelques appréhenssions quant au fait de le rencontrer lui et sa famille?! huummm....je vous le murmure a l'oreille alors, et que cela reste entre vous et moi mais.....SI!
A leur coté Max et Alix des Getahead, vos Alcoolites, un peu plus loin un 6noir (l'autre étant un hamster a leur où je vous parle), le Baron Von Hesse, accompagné de Gab Surfa et Mr J. Sperry, vous aurez bien entendu reconnu The Amazing The, un BB Brunes....non, non, vous ne vous êtes pas trompés, nous nous trouvons bien au Backstage et non pas dans la nouvelle émission de cuisine du samedi matin sur M6 !
Nous préfèrons passer sous silence la suite d'une tortueuse nuit, d'un homme martyrisé par le sexe, dit (dit seulement) faible, d'une veste pleine de sang etc...histoire juste de ne pas nuire a la réputation d'un rockeur tentant de faire son trou....

dimanche 17 mai 2009

[ Mardi 12 Mai 2009 ] La Mécanique Ondulatoire


Il est 20h30.

Nous voici passage Thiéré.


A peine le temps de glisser quelques mots à Nico et Paskal, posés tranquillement au bar (pour profiter de leurs trois tickets offerts), que le patron leur fait déjà signe de descendre. Nous suivons le mouvement et nous dirigeons nous aussi vers le sous-sol.
Nikko Milcent gère les entrées.Une bise.
Le lino noir et blanc déchiré.
Le lettrage de la Méca sur le mur du fond.
Quel plaisir de remettre les pieds ici !
Bon,pour l'instant nous ne sommes que quatre dans la salle. Deux au devant de la scène (devinez qui) et deux au fond au bar (oui en effet ça peut semer le doute). Paskal, François, Jérémie, Nico et Aurore sont prêts. Les gens arrivent doucement dans la salle (et oui, on a plus l'habitude que les concerts commencent à l'heure dans cette ville ! ). Derniers réglages photos. François commence à frapper avec intensité sur ses caissons. C'est le signal.
Silence.
La musique résonne sous la voûte, les quatres musiciens font durer leur intro, ne faisant qu'augmenter l'excitation du public ayant reconnu "Don't Hold Me Back".
Nicolas est dans le noir. Il s'approche lentement...
Lumière.
Dès les premières notes, sa voix, non sans rappeler celle de Morrison, nous envahit tout entier, nous laissant comme de vulgaires marionnettes tentant de s'extirper des mains de leur maitre. Nous nous lançons quelques regards. Sourires. Comme toujours il y a quelque chose de sexuel, d'érotique, que ce soit dans la manière d'envahir l'espace de Nico, ou dans l'intensité exaltante de la musique. Les morceaux s'enchaînent, le public ne cesse d'applaudir, la salle est quasiment pleine désormais. Nico débute "Innocent Child" à capella. Je ferme les yeux...
"Wild Ride", "Put The Blame On Me", le public bouge, s'agite, comme hypnotisé, Les Caves avaient entièrement pris le contrôle de nos corps...
Le dernier morceau arrive déjà. Jérémie, à la guitare, nous fait une démonstration incroyable de sa virtuosité, et enchaîne les riffs à une vitesse fulgurante. Le groupe entier semble être en transe, comme possédé par je ne sais quelle puissance mystique.
Un dernier vombrissement résonne sous la voûte. Le public explose et les applaudissements fusent. Les marionnettistes quittent la scène, nous libérant des fils par lesquels nous étions suspendus, là haut, très haut, perdus quelque part entre le 7e ciel et les antres des ténèbres. Jouissif.






Ce sera ensuite au tour de Los Calaveras, qui donneront leur ultime représentation, de monter sur scène. La salle est bondée, les fidèles du groupe sont tous là, pour venir les applaudir une toute dernière fois. Avec un chanteur donnant l'impression d'être sorti tout droit des Jackson Five et un loup garou hendrixien à la guitare, le mélange risque d'être explosif. Et ça ne loupe pas. Un son rock puissant, baigné de funk et de soul, rien de tel pour faire bouger un public déjà survolté. William, comme à son habitude, part dans le public, et délivre ses solos sans aucune fausse note, son chanteur le rejoint se mettant à genoux, telle une imploration religieuse. Le groupe reprend ses classiques, certains aux inspirations beaucoup plus garage, ce qui permet aux quelques agités des premiers rangs de pogoter à leur guise. Annonce du dernier morceau, qui dure, dure et il faut avouer que personne ne souhaite qu'il se termine.
Applaudissements, ovation.
Les lumières se rallument...
Et se rééteignent pour le plus grand plaisir du public, mais surtout des musiciens, qui enchaînent trois morceaux supplémentaires.
Will présente les nouveaux groupes de chacun.

Adios. 

SETLIST CAVES : Don't Hold Me Back / Hard Times / Stupid Thing / Innocent Child / Sweet Flower Of Extasy / Night Is Light / Wild Ride / Put The Blame On Me / Planant Song / At Sea / Outside "

[ Samedi 2 Mai 2009 ] International

A notre arrivée, le quartier est totalement bouclé et le trottoir est littéralement envahi par une horde de personnes buvant des bières adossés aux voitures…..mais également et surtout de pompiers intervenant sur l’incendie de l’immeuble d’en face !
On y rencontre tous les abonnés du Truskel, Niki Brats accompagné de Florence leur manageuse, Olivier Rodriguez et tous les collègues et camarades des open mic venus soutenir leurs amis…
Bizzarement l’entrée de l’Internationnal est entièrement dégagée, à croire qu’un vigil nous demande de stationner après le parcmètre » ! A croire seulement…
Sur les coups de 23h30 le premier groupe quitte la salle et les voyant en tenue, dirons nous, fort légère, nous comprenons rapidemment le climat qu’ils ont réussi à instaurer en bas. Nous descendons et en effet, le public est surchauffé, survolté même.



Les Burnin jacks ne se font pas attendre et offre une entrée fracassante, comme à leur habitude, avec leur excellente reprise d’Eddie Cochran ! Syd n’attendra pas le second morceau pour arracher son tee shirt (bon, entre nous, n’arrivant pas a l’arracher il finit par choisir l’option de facilité, l’enlever par la tête. Moins rock'n'roll certes, mais valeur beaucoup plus sûre. Syd a testé pour vous, s’il vous plait !) et nous dévoiler une fois de plus un torse taggué d’une de ses nombreuses phrases insolites.
Vous qui pensiez avoir tout vu, détrompez vous ! Les Burnin Jacks nous réservaient encore d’autres surprises !

Matthieu, le bassiste à l’apparence plutôt sage se retrouve le visage en plein conflit dans les clés de la guitare de Félix . Nous préfèrons taire le nom du vainqueur et déclarons, après quelques minutes de lutte acharnée, un exaequo : la guitare s’en sort sans trop de dégats et Matthieu avec une belle balafre.
Syd commente entre deux couplets : « so rock n roll !!!!», mais pas sûre que Matthieu pense de même…
Allez, pour être sur de ne rien louper de leurs multiples frasques scèniques rendez-vous tous les lundis au Truskel !
Plus qu’une chose a dire : « COM'ON EVERYBODEAH ! »

[ Samedi 2 Mai 2009 ] Backstage

Au programme de cette soirée au Backstage, Les Stereolive, suivit de Kid Bombardos, puis d’Olympic.
La playlist en fond sonore s’arrête. Des chuchotements. Une ombre passe au loin et un rythme de percussion s’élève alors. Dans la salle, tous les regards convergent vers la scène et d’un même mouvement nous nous approchons. Le son de la batterie s’amplifie et électrise la salle. Et tandis que Julien enchaine les tours de passe passe, Mael, Quentin et Etienne font enfin leur apparition.

Place aux Stereolive !


Un concert aux multiples chansons encore peu connues du public, sauf de ceux du premier rang, présents à chacune de leur représentation, composé entre autres des 6noir,de Mickael, Vincent, Thibault, sans oublier deux Alcoolites
Etienne, en bon musicien et surtout par respect pour le reste du groupe, acceptera d’attendre le dernier morceau pour casser une corde….ah quel âme cet Etienne !
Apres 5 ou 6 chansons suivent quelques verres puis la bande se sépare.


Pour notre part,nous filons à l’international dans le 11ème retrouver les Burnin Jacks.

vendredi 15 mai 2009

[ Vendredi 1er Mai 2009 ] 1er Open Mic au Globo



Arrivées au globo,nous croisons tout d'abord trois des membres de 6noir, rencontre pour le moins innatendue mais fort sympathique.
Pour ta gouverne,toi lecteur encore inculte, 6noir est une formation toute récente de la scène parisienne, croisement des Joyce et des Dirty Jacket, qui, ce soir-là se produisit pour la première fois sous ce nouveau nom, mais que vous pourrez voir au complet au coté des Amok lors de leur première véritable scène le 25mai au Belushi’s.

Mais trêve de publicité, passons aux choses sérieuses.

Après une mise en ambiance prise en charge par Cyril Bodin, organisateur de ce premier open mic au globo et, accessoirement chanteur d’Amen Birdmen (si peu), le bal est ouvert par les Spark Shyver. Le grain de voix si particulier de Thomas dans un style blues rock envellope la salle.
Mais bientôt le devant de la scène est déserté et une masse humaine se bouscule alors autour du bar. Les petits chanceux arrivant à s’extirper de cette foule ressortent une coupe à la main. Notre infaillible instinct nous conduit donc à la conclusion que nous sommes en train de louper le quart d’heure d’open champagne !
Et n'ayant lieu que deux fois dans la soirée…
Nous tenons donc au nom de toutes les personnes présentes ce soir la, à présenter nos excuses aux artistes ayant eu le malheur de se produire durant ce court l’abs de temps…

Les micros sont ensuites pris d'assaut par les 6noir, et au fil de la soirée, les groupes se succèdent. Nous sentons la fin approcher. L’entrée du globo est devenue payante et déjà entrent les premiers adeptes de la boîte.
Les Spark Shyver se réapproprient la scène, bientôt rejoint par les Second Sex, les Lames
(en concert le mercredi 27 mai au backstage)
,ainsi que quelques personnes du public venu combler le vide scénique (si dieu en voit) de leurs grands gestes désordonnés ,ressemblant plus a une incantation religieuse pour la pluie en plein mois d'aout.(vous avez désormais l’identité des responsables du déreglement climatique de ce mois de mai. Sortez les armes !)
Les enceintes reprennent finalement possession des lieux, ce qui indiquent gentillement aux musiciens qu’ils doivent céder la place aux danseurs.

Nous retiendrons tout de meme de cette soirée quelques timides dans la salle n’ayant pas oser montrer leur talent d’artiste….les Getahead,un membre des Mister Soap, Jules Sitruk ….(loin de nous l’idée de dénoncer qui que se soit dans le but d’un linchage ultime,ce serait trop horrible)

mardi 5 mai 2009

[ Vendredi 1er Mai 2009 ] Ouverture du 1er festival Rock Inter Ecole au Gibus

Vendredi 1er mai s'est déroulé au Gibus l'ouverture du premier festival rock inter-école,ayant pour but, après plusieurs semaines de concerts, de votes et d'éliminations, de désigner un grand vainqueur (le 26 septembre) qui aura alors la chance d'organiser son propre concert dans cette salle mythique du XIe arrondissement, où ce sont déjà produits les plus grandes légendes du Rock'n'Roll.



A l'occasion de cette grande première, aux cotés des habitués du lieu, quelques personnalités influentes s'étaient glissées dans la foule (Phillipe Manœuvre, Jean de Sartel, Basile de Koch...) ainsi que quelques groupes, participants ou non au concours, tels que les Lazy Jack,Les Prostitutes,Louis ex batteur des Hookies ...(à moins qu'ils ne soient venu uniquement pour le buffet de macarons proposé au coktail de 17h... !?)



19h30 approche.

La salle commence a s’agiter.

La foule afflue.

Le staff s’active.

Les photographes se rapprochent de la scène.


Et c’est déjà l’heure du lancement.




Ce seront les Prussians qui auront l’honneur mais également la dure tache d’ouvrir ce festival. Malgré quelques incidents techniques, ils arrivent à chauffer la salle de manière significative...



On enchaine avec le second groupe, venu de Lille, Bye Horus. Groupe plus que surprenant, une formation uniquement instrumentale (Bass/Guitar/Drums), avec des morceaux durant jusqu'à 7 à 8min.Le public est captivé, transporté même, nos regards se croisent plusieurs fois, étonnés et heureux du spectacle sonore s'offrant à nous. A chaque fin de morceaux, un silence.On redescent sur terre.La bulle éclate.Les cris et les applaudissements fusent. Les musiciens quittent déjà la scène, laissant le public s'extirper peu à peu de l'état béant dans lequel ils nous avaient plongé. Le troisième groupe va s'installer mais deja nous devons quitter les lieux.Une des soirées French Pop Mission organisée par Bénédicte Perrin se déroule au Paris Paris et un open mic au Globo...les Lazy Jack se rendront à l'un tandis que nous nous dirigeons en direction de l'autre où nous sommes attendus par les Getahead et les Spark Shyver...

Groupes participants à cette première soirée : PRUSSIANS / BLUE EMBERS / HEADBAND / MEMPHIS BELLE / BYE HORUS / THE FANS

Gagnant de cette soirée : BLUE EMBERS