dimanche 14 juin 2009

Nouvelle soirée BPM ce soir au Backstage.
Joe the Lion sera à l’honneur, accompagné de Olympic, Consume ainsi que Little Helpers.

Ce sont les Little Helpers qui ouvrent cette BPM Party, avec un public tout de même plus présent qu’a la précédente, nous tenons à le préciser… !
Nous reconnaissons à nos cotés un des membres de The Agency qui se trémousse au rythme des guitares ainsi que bien évidemment Nico Prat,Christina et même Pierre,bossant chez Oui FM.

Entre ensuite sur scène un petit chanteur au pantalon trop retroussé,un bassiste à la basse trop basse (elle lui échappait quasiment parfois, c’est pour dire), un guitariste sorti tout droit des années 80 et un batteur…hum, batteur tout simplement.
Les Consume chantent en français.
Ah nan, en anglais.
Ah, rectification, c’est un mélange des deux.
Enfin je crois.
Des chansons au bon son et qui seraient peut être passées,sans cette phase de français et qui nous auraient alors évité les « ne vois tu pas,que j’essaye ,de te plaiiiire »…
Vient la fin d’un morceau.Mais ne viennent pas les applaudissements. Le public est-il tenu en haleine, porté par la dernière résonance?
Subjugué ?
Figé ?
Je vous laisse en juger.
Ces quarante minutes peuvent être réduites à un seul mot : sentinelle.
Pourquoi ?
Parce que c’est un des rares mot que j’ai compris et, allez savoir pourquoi, il m’a marqué.

Olympic leur succèdent, mais ne nous sommes plus là, parties nous réfugier dans une assiette de frites au bar. Et là, des mélodies poignantes, riches d’harmonie et accompagnées de gros sons électro nous atteignent et nous attirent jusqu’au devant de la scène, laissant en plan ce formidable festin. Et sachez cher lecteur, que ça, c’est un véritable exploit. A l’image de Bye Horus, découvert lors du festival Inter Écoles au Gibus et, souvenez vous, une de nos plus belles découvertes jusqu’ici, Olympic, c'est simple, on A-DO-RE ! Ils sont eux aussi trois sur scène, mais cela suffit pour nous faire littéralement décoller. Un moment de pure extase, et tout simplement jouissif. A voir et a revoir. Écoutez et réécoutez. Consommez et abusez sans modération. Je vous invite et même vous ordonne, vous oblige, sous peine de grands désagréments de ma part, à venir les voir en masse lors du festival Summertfest le 25 juin au Backstage.



Et enfin, le clou du spectable, Joe the Lion ! Un chanteur tout bonnement classe. Un bassiste lui faisant vraiment concurrence, et un batteur venu avec une batterie acoustique. L'ultime membre de cette formation est un Mac,dans lequel (ne) sont (pas) rangés leur compos, ce qui oblige le chanteur à nous faire partager sa vie car il faut avouer qu’il parle limite plus qu’il ne chante et a toujours beaucoup de mal à trouver une chute à ses phrases ! Juste génial, un peu comme vous (et nous,on ne le cache pas) ayant un peu trop bu , quand on arrive pas a caser les 5856 mots qu’on voudrait dire à la minute. Après une intro de MarioLand (à croire que pour etre programmé dans une BPM party, il faut venir d’un monde à la Kiwiland & co !) une reprise de Floyd, un peu de scat, puis une ballade. Justification oblige « Nous on fait pas des slows comme tout le monde, on fait des ballades. En fait, tu peux pas vraiment danser mais tu peux penser à des gens, des choses comme ça quoi, oui bon, euh, bref, enfin hummm, on y va hein ! »

Ils enchainent les dates parisiennes et seront donc de nouveau au Backstage le mercredi 17 aux cotés de The Amazing The ( Venez, Lord Felix Sullivan, fait le déplacement de Londres juste pour vous ! ) ainsi que le jeudi 18 au New York Club !

lundi 8 juin 2009

[ Mercredi 3 juin 2009 ] Brooklyn @ Regine's

Une casserole.

C'est là que nous nous trouvions mercredi soir.

Pas une boîte de nuit huppée du 16ème.
Pas une salle branchée organisant de temps à autre des concerts entre deux soirées people.

Non
dans une casserole !

Tels sont les mots de Ben, chanteur des Brooklyn (arborant ce soir fièrement un tee shirt I
LOVE BROOKLYN,la base), s'adressant au public après s'être retourné vers Bertrand, son
guitariste, à chaque moment où les chorus le lui permettaient,pour tenter de lui faire
comprendre, [mort de rire] "je n'entends rien! Nan, mais je n'entends rien!".
Ce à quoi, Jane Lane, bassite invétérée ne trouva d'autre réponse que "Nan mais laisse,c'est toi la casserole!"

"Et puis de toute façon ici, les verres sont trop chers, on vous l'avait dit."

....

Vous l'aurez deviné, bienvenue au Regine's où Brooklyn a trouvé d'entrée de jeu les mots justes pour se faire apprécier des responsables de la salle!
En l'espace de quelques minutes, ils ont su prendre place et s'imposer tel quel sans prendre la peine de se fondre dans le décor, trop beau, pailleté et scintillant du Régine's, et cela après plus d’une heure et demie d’attente ! (l’Apéro en terrasse au bar mitoyen oblige.Oui me direz vous, toujours lui….)

"Clandestine" retentit d’abord ; titre de leur album sorti en octobre dernier,et ouverture de celui-ci. Bertrand en perdra son médiator, mais fort heureusement,une Alcoolite était là pour…..et nan ! Elle se fait devancer par un fan dégainant plus vite qu’elle! S'enchaîne ensuite "Heart lies", "From tomorrow", "Many Time" et à notre plus grande ( et bonne) surprise, de nouvelles compositions ! Nous découvrons également ce soir là l'étrange façon de bouger de Jane Lane, qui glisse littéralement de la pointe de ses ballerines d’un endroit à un autre de la scène, semblant être complètement envoutée et possédée par les vibrations de sa basse. Un joli spectacle qui transporte le public, si proche du groupe qu’une véritable connection se créée. Des musiciens d’un charisme scènique qui aura presque réussi a nous faire oublier le son assez criard du Regine's et (à mon gout,ou peut etre étais-je a quelques centimetres seulement des baffles?) trop fort. N’oublions tout de même pas que j’y ai laissé une oreille...
Pas la peine je pense de présiser que tout le staff des bpm party était présent,Nico Prat,Earle,mais également Gricha,Miggle,Bruno (arrivé dans une adorable petite twingo verte) accompagné de la douce(et éclopée)Mélanie...

Après la promotion de leur album de février a avril dernier, vous pourrez les retrouver le 21 juin place d’Italie, histoire pour nous de vous faire accepter le fait que vous n’avez pas fini d’entendre parler d’eux!

[ Mardi 2 juin ] OPA

Invité par les Baretts, jouant juste avant, Johannes Hopfner rentre seul sur scène, accompagné de sa guitare et de son harmonica.


Nous sommes au niveau de la mezzanine de l'OPA en train de siroter nos bières en compagnie des Lazy Jack et des membres féminines des Stinky Brothers quand résonne la première chanson; et nous voilà dans l'obligation de descendre, attiré par la voix envôutante du maître folk.


Un set couronné de succès, le public est à chaque fois étonné du divin mélange entre violence et sensualité que l'on retrouve dans la voix de Johannes. L'incantation à laquelle nous assistons s'achève sur "Shaman Dance", de quoi finir de nous séduire.


Et chapeau bas au maître, ayant repris "The End" (je ne pense avoir besoin d'en présicer l'interprète), avec une telle reprise, c'est sûr, j'étais prête à me mettre à genoux.


Il est 23h passé, lorsque les Lazy Jack montent sur la scène.


Aujourd'hui c'est un set acoustique (leur premier) auquel nous allons avoir droit; donc ni basse, ni guitares électriques, faites place aux grattes acoustiques, à l'harmonica et au xylophone, sans oublier notre cher Alexandre, dépourvu d'une partie de ses caissons de batterie. Attention grosse production en perspective !


Malgré quelques incidents techniques, les éclats de rire sont au rendez-vous. Pour une première en acoustique, les quatre garçons se débrouillent plus que bien. Le public se dandine sur leurs fauteuils, et quelques courageux se lèveront même pour danser. Qui aurait pu croire qu'un jour les Lazy feraient danser leur public hein ?!


"Rollercoaster" et "Let it Die" résonnent de manière très lente, une nouvelle approche, voire même une redécouverte de ses titres plus que positive. Les autres chansons sonnent beaucoup plus folk et rythmée. "Elvis" clôt magistralement la soirée.


Sourire aux lèvres. Excellent concert.

C'est peut être finalement pour des soirées comme celle ci que l'on continue de faire ce que l'on fait...


A Noter : Les Lazy Jack seront en demie finale du festival Rock the Gibus, qui se déroulera le 26 juin.

[ Jeudi 28 mai ] Backstage

Ce soir, Miggle Christ en set acoustique ouvre le bal, suivit de The Agency, Nina Bobsing et enfin The Chickties! On sent la BPM party pas loin....Surtout par la présence de Nico Prat, Earle et Olivier Rodriguez, oui !


The Agency prend place...

Comme a leur habitude, des peluches assez étranges tout droit sorties de Kiwiland (si, si je vous jure) trônent ici et là. Elles sont accompagnées de trois jeunes hommes qui ont pris le temps en partant d'emporter avec eux synthé, guitare, basse et ordinateur, histoire de nous faire découvrir la musique de leur pays.

Kiwiland est situé a équidistance de Bisounoursland et de Marioland, et donc caractérisé par des voix aigues, des sons électroniques (quand on passe la ligne d'arrivée ou bien que l'on chute du pont allant pourtant nous ouvrir les porte du niveau suivant), une gaité de vivre, un entrain certain, et sourire obligé.

Ce soir-là, nous ne sommes plus au Backstage, ils ont réussit après quarante bonnes minutes à nous emmener chez eux où tout est couleur et bonne humeur.Pari réussi pour ces trois musiciens. Nous sortons d'ici trottinant (presque) et fredonnant des lalala à tout va.


Mais qu’est-t-il arrivé a Miggle Christ me demanderez vous?! Une annulation de dernière minute....En raison de la soirée organisée au Truskel pour la sortie du nouveau numéro de Voxpop?Peut être....mais ça, vous irez vérifier par vous-même !

Malgré une salle étrangement vide, les Chickties, derniers de la soirée, réussissent à rameuter quelques âmes supplémentaires au devant de la scène. Les Chickties, le groupe qui arrivera à nous redonner la forme et le sourire, alors que la soirée n'était pas des plus folkloriques, dirons nous pour rester gentilles.

Une musique percutante, menée par (entre autres) deux guitaristes comme qui dirait talentueux, qui enchaînent les impros. Un quasi bœuf musical, d'où s'extirpent à quelques instants des éclairs de génie. Le public bouge, enfin réveillé de cet état semi-léthargique dans lequel il semblait être (bah oui on ne peut pas dire que l'ambiance était "Pimp it up"). Le set s'achève sur leur fameux "Everybody closed his eyes". Sortie de ceux qui ont réussi à ne pas nous faire regretter notre soirée.

As usual, respect guys.

Et comme dirait l'autre, des chics types, ces Chickties.


A noter que le groupe est en train d'enregistrer leur premier album chez Win Touk Records. Sortie attendue avec impatience.

Date à retenir : le 16 juin, au Klub, en compagnie de The Mix, et des brillantissismes Caves. Soirée à ne louper sous aucun prétexte, puisque c'est certainement la dernière date de la saison pour les Caves.

So, BE THERE !