dimanche 5 décembre 2010

[Mercredi 1er Décembre] Poney Express @ Flèche d'Or


Par des températures flirtant les -5°, je suis étonnée à l’approche de la Flèche d’or de ne pas voir les vitres dégoulinantes de buée. Mais rien d’étonnant à cela ; en entrant dans la salle je n’aperçois dans la pénombre que quelques personnes, à plusieurs mètres de la scène, qui se déhanchent paresseusement.
Sur scène, Pepper Island, leur musique est à l’image qu’il nous renvoie : posée, douce mais rythmique. Un côté cool et yéyé, des pulsations qui s’inscrivent plutôt dans la vannes reggae.

En tout cas, ils dégagent une douce chaleur sur laquelle il est bon de se retrouver boire un verre entre amis.
Le rideau se ferme, et là, le temps est long. Très long. Les envies de se recroqueviller au coin de la cheminée chez soi sont fortes. Mais nous n’avions pas bravé ce froid pour rentrer de si bonne heure !
30 min plus tard, les lumières se rallument sur les tants attendus Poney Express !

« "Bonsoir", lance Anna, chanteuse, tout en accrochant sa guitare, "vous vous êtes rapprochés c'est bien !". Et le public, comme hypnotisé, répond d'une seule voix enfantine "bon-soooir !".


Poney Express, peut être ce nom vous dit il quelque chose, leur premier album «Daisy Street », sorti en 2008, avait été fort bien accueilli par la critique. Le duo réunit Anna Berthe, au chant, et à la basse, ni plus ni moins que Robin Feix, ex-Louise Attaque. Pour ce deuxième album, le duo devient quatuor, accueillant ainsi Gérard Gacoin (Vegomatic), à la batterie, et Michael Garçon, ancien AS Dragon, aux claviers. Tout un programme !

Le premier morceau sera "Palladium", également titre de leur dernier album sorti en octobre dernier.
Sur scène, un batteur enjoué, un clavier plaquant des accords le regard perdu à des milles de là, et un bassiste, gaucher, dont les mouvements des pieds nous impose l’
unique question : qui cèdera en premier : le plateau ou ses semelles ?! S’enchaine « Dans l’Arène », avec des parallélismes entre les lignes mélodiques du synthé et de la guitare, qui se séparent et aboutissent à des dissonances ; « A la dérive » avec en plein milieu l’inévitable petite modulation au demi ton supérieur ; « Cocktail » une de mes préférées, qui me prend pénètre littéralement avec ses substitutions d’accords mineurs et de septièmes diminuées qui instaure un climat très angoissant.
Ensuite, voici venu « Falaise », pour une grande première en live ! Une petite appréhension peut-être ? Nous, on ne voit pas la différence.
Les photographes sont venus en masse, sept, huit, je m’amuse à regarder leur défilé d’extravagance : une lentille en forme d’étoile, faite maison, tenue à la main devant l’objectif ; une espèce d’objectif monté à l’envers sur l’appareil….
ais stop, pas d’égarement, on continue avec « Genesis », le morceau le plus rythmique avec une intro confiée à la batterie, mais ce qui entraine une ligne de chant un peu trop plate à mon goût.

Robin, le bassiste, dont la bougeotte s’intensifie avec l’avancée du concert, tente un dos à dos avec Anna mais… ça ne prend pas. Ils restent dans l’ensemble assez calmes sur scène,
malgré quelques prise de paroles de temps à autre, leurs visages sont très stoïques et sérieux, en particulier celui de Michael qui se trouve face à moi, dont je ne doute pas
une seconde que les démonstrations pianistiques demande une grande concentration.
Anna finira cependant par lui arracher un demi-sourire en venant jouant tout contre lui. Ouf, nous
sommes rassurées !

L’heure tourne et les morceaux avec. « Comme un zombie », « Des roses », et enfin le moment tant attendu de tous, la surprise annoncée plus tôt dans l’après midi par Ben Callens, leur manager « Surprise : 2 rousses sur scène au concert de PE ce soir... ».
La chanteuse nous éclaire alors quelque peu : « On est censé accueillir une jeune fille … où es-tu ? », et voilà montant sur scène une jeune violoniste, celle qui avait joué avec eux sur le premier album. Et ça aussi, c’est inédit.
J’avoue m’attendre au pire quant aux instruments classiques : utilité ? Ligne mélodique ? Justesse ? Et bien je suis remise gentiment à ma place ! Le violon intervient avec quelques phrases toutes simples, mais parfaitement bien placées et d’une justesse absolue.
Elle restera là deux morceaux, pour une reprise d’Alain Chamfort « Manureva », et « Brest ».
Seul bémol : elle semble extrêmement mal à l’aise, reste immobile dans son coin, est en position pour jouer et les deux mains placées dès le début des morceaux, et part quasiment en courant lorsqu’enfin le dernier morceau « Tu me tues » sur lequel elle n’intervient pas.
Quel dommage !

Mais « Tu me tues » détrônera sans difficulté le « Cocktail » tant apprécié. Des paroles avec un réel sens, un synthé avec un thème très simple de quelques notes qui tourne en boucle, une ligne de basse profonde, une guitare qui dédouble chacune de ses notes pour remplir un peu plus l’air, et une batterie qui change de baguettes pour des roulements de cymbales qui font vibrer l’air.

Rien d’étonnant qu’après cela, un rappel se face si pressant que voilà nos quatre petits poneys de nouveau sur scène.
« J’aurai bien composé une chanson la tout de suite mais je crois que ça va pas être possible ». Nous avons alors de nouveau droit à « Genesis ».

Nous noterons tout de même un coucou de la main et un large sourire de la part du synthé, adressé à notre cher Ben. Bravo, encore bravo !

Un groupe qui m’aura laissé un goût années 80, allez savoir pourquoi, avec ce côté rock mais délicat et propre à la fois, avec un pianiste vraiment incroyable, tout aussi présent harmoniquement que mélodiquement et dont les doigts courent inlassablement sur les touches, une chanteuse à la voix suave, et surtout, un groupe en français ! Nous attendons désormais que leur énergie de dernière minute soit mise à profit dès leur entrée sur scène. Mais ça viendra avec le temps, la confiance, et au fil des concerts, nous n’émettons aucun doute la dessus, ni sur leur succès qui n’attend plus que vous !

Prochaine date parisienne au Batofar, le 4 janvier prochain, en compagnie de Masternova, The Guests Only et The Drops !

lundi 22 novembre 2010

YULES _ "STRIKE A BALANCE"

C’est en 1999 à Lure que le groupe Yules voit le jour, sous les traits de deux frères, Bertrand et Guillaume Charret. Leur 1er album, « The Release » sort en 2007 et est fort bien accueilli par la critique. Ils remettent ça aujourd’hui avec un nouvel album fraichement pressé, « Strike a balance » (sortie nationale le 25 octobre dernier) dont le single « Absolute Believer » ,qui ouvre par ailleurs cet opus, a été tourné en clip par notre cher et tendre Benjamin Lemaire, connu pour beaucoup en temps que photographe pour le webzine musical Le Transistor.

Ce second opus « Strike a balance » mélange à la fois guitares folk, instruments classiques, rythmes entrainant tout droit venus de la côte ouest américaine, harmonica roots…. Et tout cela fait de lui,avant toutes choses, un concentré d’émotions comme on les aime et comme il est de plus en plus rare d’en trouver.

« Absolute believer » ouvre en grande pompe une succession de 10 morceaux qui vous transportent dans des souvenirs, des moments de doutes, d’interrogations et de peur qui vous accompagnaient dans votre tendre jeunesse et surgissent, aujourd’hui encore profitant d’un moment de faiblesse pour vous hanter. Des textes poignants et profonds, qui touchent aux choses de la vie, le tout avec avec une certaine croyance et une certaine foi omni présente.

Dans « Everlasting child », adressée à Ricky, le contraste paroles-musique est mis en avant : alors que l’on aborde l’intarissable sujet des questions existentielles auxquelles les hommes se retrouvent confrontés au court de leur vie et de la façon dont l’insouciance d’un enfant peut être bénéfique et regrettée , la musique qui l’accompagne est celle toute simple et fraiche d’une chanson enfantine, avec un petit air qui vous entre dans la tête telle les comptines d’antant.

« Life as a race », en opposition à son titre, est la plus calme de toutes. Elle met le doigt sur cette vie que l’on veut à tout prix vivre trop vite et qui nous mènera tout aussi rapidement à la mort. Et ils ont su, grâce à leurs instrumentations, transmettre cette approche de la fin qui se rapproche toujours plus vite, par une superposition des bandes : simple guitare sur laquelle s’ajoute la voix, bientôt suivit par une seconde, le xylophone, le piano, un crescendo énorme et retenu à la fois, et cette montée en puissance, toujours plus poignante, étouffante, qui finalement se termine par quelques simples notes de piano.

On retrouve à travers les morceaux, les cordes qui, comme un fil conducteur nous emmènent et marquent ce style si particulier de folk émouvante et classique : « Absolute believer », où elles se mêlent les unes aux autres ainsi qu’avec les différentes parties chantées, de telle sorte qu’il n’en devient presque plus possible de suivre chacune de leur ligne mélodique ; « The defeats that were turning into gold » où un thème au violon particulièrement expressif se détache avant de rejoindre les cordes pour implanter l’harmonie sur chaque temps, parallèlement au piano, suivit du violoncelle qui reprend le rôle du soliste. Une justesse absolue, d’autant plus absolue dû au frottement de seconde, dont ressort une sorte de pureté solennelle.

Des harmonies d’une infime richesse d’un bout à l’autre nous accompagne durant ce chemin de dix morceaux qui nous parait si court : des enchainements surprenants d’accords Majeurs, minorisés et enfin diminués pour plus de dramatisme dans « Everything she does is blessing », où piano et batterie se fondent dans une rondeur et une grandeur de son à la Queen, et où malgré un tempo pourtant assez lent, une énergie bien présente se fait sentir. Des modulations inattendues dans « Salvation », une grille stricte dans « Hopeful Bells » mais où cette fois la voix se permet sur la fin une ligne mélodique approximative et plus ou moins improvisée. Dans « Angel of ice », alors que la fin est arrivée, la voix reprend de plus belle, partant dans une toute autre tonalité, suivit au loin par des cris d’enfants.

Mais voilà, le chemin parcourut aux côtés de Yules semble toucher à sa fin, et ils concluent cet opus par « Until the end of the road », avec une rythmique pointée et sautillante délicatement posée sur une harmonie pourtant grave. Les paroles parlent d’elles-même : « I think that I can close my eyes now”.

Un petit bijou de la musique à se procurer d’office si vous cherche une nouvelle B.O à votre vie de tous les jours pour accompagner vos états d’âme, pour vous remémorer des souvenirs révolus, ou tout simplement pour apprécier de la bonne, très bonne musique.


Yules sera en concert ce mercredi 24 novembre au Buzz, en compagnie de Kandid et Clint is gone. Be there !




mercredi 11 août 2010

[ Vendredi 6 Aout ] Plastiscines @ Festival Fnac Indétendances


Quatre jeunes filles « sous alimentées » pour les uns, mannequins aux interminables jambes pour les autres, tirées à quatre épingles, rock’n roll trop bien léchées…. Vous les aurez reconnu, c’est maintenant au tour des Plastiscines de montrer ce qu’elles ont dans le ventre !

Malheureusement…. Caloriquement parlant pas grand-chose, mais musicalement non plus.

Nous nous trouvons en pleine Barbie mania, et une seule aura échappé à la Blonde Attitude. Louise, bassiste, merci. (Pour ce qui est de la frange, ça, aucune n’aura su résister)


J’ai du mal à comprendre la raison pour laquelle Marine, guitariste, prend tant de plaisir à se rouler si souvent au sol…. ni pourquoi elle s’obstine à brasser autant d’air avec ses cheveux… Mais tout cela au grand ravissement des photographes ! Et ça, elles l’ont bien compris. C’est un magnifique spectacle pour les yeux, une énergie qui balaye tout sur son passage, et elles ont même mis au point quelques poses durant les morceaux, histoire qu’ils aient bien le temps de les prendre.

Entre désespoir et fascination, il est difficile de choisir.

Katty pourrait avoir un timbre de voix plutôt intéressant, mais pourquoi toujours terminer chacun de ses mots en laissant la note monter dans des hauteurs plus supportables pour une oreille humaine ??

Effet de style ? Perte de contrôle ?

Notons quand même cette phrase déjà devenue culte :

« Pour ceux qui ne nous connaissent pas, nous sommes un groupe de rock’n roll ! », sans oublier le geste qui l’accompagne…

Et pour cet instant mémorable, Marine, c’est toi que nous remercions.

samedi 7 août 2010

[Vendredi 6 Aout] COMING SOON @ FNAC Indétendances



Coming Soon se forme à Annecy en 2005 et passe de 3 membres à 7, pour aujourd’hui se stabiliser autour de 6 musiciens : un chanteur à l’éternel chapeau de cow boy vissé sur le crâne, 2 guitaristes, un bassiste ( gauché ! ) , un batteur, et l’incontournable synthé désormais présent dans toutes les formations, tenu par l’unique fille de la bande, Mary.Ils auront semé en route un premier EP « The Escort » en 2006, suivi en 2008 de l’album « New Grids », un seconde EP « Love In The Afternoon » en 2009, qui annonçait quelques mois plus tard la sortie de leur dernier album « Ghost Train Tragedy ».
Après avoir assuré la première partie de
Dionysos en 2008 au Zénith de Paris et ouvert le Festival des Inrocks à l'Olympia quelques jours plus tard, on peut dire que ces jeunes ont en peu de temps acquis une certaine habitude de la scène.
La joyeuse troupe ouvre ce soir la 5ème date du Festival Fnac Indétendances.

Le chanteur, doyen du groupe, s’installe derrière son micro et toise la foule du ha
ut de ses quasi2 mètres.
Nous notons, en plus du sien, 4 autres micros placés ici ou là… Ca promet de la bonne polyphonie et nous, on aime bien ça.
« Nous allons vous jouer de nouveaux morceaux, celui là s’appelle
Going To Tahiti, c’est pour penser à tous ceux qui partent loin en vacances. »

Mary confie son synthé au guitariste et passe successivement du chant au xylophone. Au final, ils termineront en chœur a cappella, et ça aussi, nous, on aime bien ça.
Pour le 3ème morceau, c’est le melting pot total : Howard chanteur, devient danseur et occupe tout le 1er plan, atteint de puissantes convulsions. Le bassiste prend sa place au chant. Un des deux guitaristes se retrouve aux maravasses et Mary, une flûte à bec entre les mains.
Ah non, une trompette.
Ah non, une clarinette….
Pour pas moins de 2 ou 3 notes à chaque fois, on aurait peut être préféré un peu moins de dispersion pour un peu plus de soin général.

« Ca fait très longtemps qu’on n’a pas joué à Paris donc on est vraiment très contents ! »
Mon voisin écrase-pied-droit rétorque « Nous de même ! »

Les artistes sont contents. Le public est content. Alors histoire de ne pas ternir le tableau, nous aussi on est contentes.

En résumé,
Coming Soon c’est frais, c’est sympathique et simple, mais une certaine redondance nous empêche parfois à différencier les morceaux les uns des autres…
Un côté libre, folk , fou à la
The Agency. Beaucoup d’idées, et que des bonnes. Des harmonies qui aspirent à s’enrichir encore et encore. Une excellente impression générale, mais une impression de jeunesse folle et dispersée qui aurait encore besoin de mûrir.

Tout n’est qu’une question de temps !

mardi 3 août 2010

[Vendredi 31 Juillet 2010] Nada Surf @ FNAC Indétendances



Nada Surf, tête d’affiche du festival, se faisait déjà désirer par des fans assis par terre à 16h sous ce soleil de plomb…. Nada Surf, ou le parfait exemple de la longévité. 18 ans après leur formation, les voilà encore sur scène, devant un public toujours aussi nombreux...


C’est LE groupe qui fera honneur aux hommes ce soir, laissant les midinettes en coulisses et s’armant d’un chanteur (aux cheveux d’or, tout de même, pour le côté girly) qui, pour une fois, sera placé à droite et ne jouera pas le rôle de leader au centre de la configuration scénique.

La formation basse-guitare-batterie-synthé est des plus élémentaires, mais apparemment des plus efficaces.


Il est enfin arriver le moment tant attendu, et c'est avec deux extraits de leur cinquième album "Lucky" que les New Yorkais décident d'ouvrir leur set. Et comme prévu, c’est devant un public en furies et sous des acclamations à vous fendre en deux qu’ils entament l’intro de « See These Bones ». Ils enchainent avec « Weightless », ternaire avec une transition plus lente au milieu et qui se termine par des chœurs à plusieurs voix.


La pression du second album, comme toujours. Sorti en 1998, «The Proximity Effect » n’a pas le succès attendu, bye bye Elektra. Procès judiciaires et autres festivités sont au programme les deux années suivantes. La question règne : Nada Surf passera t il le cap du deuxième millénaire ?

Les garçons ont du fil à retordre, et en 2000, ils sortent l’album sous leur propre label MarDev, recevant de bonnes critiques. Ne reste plus qu’à reconquérir leur public sur scène !

Et c’est en 2002 que les Nada Surf signeront leur grand retour avec leur single Inside Of Love, issu de l’album « Let Go ». Que le public se fera une joie d’entonner !

Electrocution, High-Speed Soul , et arrive le tant attendu Popular…le titre qui a révélé Nada Surf au paysage musical international. C’était en 1996…
Dès les premières notes, le public reconnaît le morceau, et les cris de joie s’élèvent du parvis. Nostalgie quand tu nous tiens !

Autre succès du groupe Always Love, extrait de leur album sorti en 2005 «The Weight is a Gift », aux harmonies et mélodies toujours aussi délicates. Et c’est déjà le dernier titre… Blankest Year, tiré du même album.

Chaque morceau est construit autour d’une mélodie simple qui vous entre par une oreille, et ne retrouve jamais la sortie.

Le clavier passe à la trompette, et le batteur en a la langue complètement pendue dit donc !


« On est très content de jouer ici mais on a droit qu’a 90 décibels donc si vous pouviez amplifier dans vos têtes…»

Comme si nous avions attendu pour le faire….


Au final, peu d'extrait de leur dernier opus, mais bien un aperçu de toutes les étapes de leur carrière musicale; pour les nouveaux conquis à vous d'aller découvrir de vous même le dernier album !

[Vendredi 31 Juillet 2010] Lonely Drifter Karen @ FNAC Indétendances


Lonely Drifter Karen, peut être que certains d'entre vous ont déjà eu l'occasion de les découvrir il y a deux ans de ça, aux Primeurs de Massy ou lors du festival "Les Femmes S'en Mêlent", et pour tous les autres qui comme nous découvrent ce soir, les voici à nouveau en France pour présenter leur nouvel opus "Fall Of Spring" sorti au printemps.


Jouons la à la Nicolas Ullman et expliquons le pourquoi du comment d'un tel nom. Pourquoi « Lonely » ? « Pour la recherche, la mélancolie ». Pourquoi « Drifter » ? « Pour l’idée de mouvement ». Pourquoi « Karen » ? « Pour l'aspect féminin », Karen est un prénom tiré du film "Les Idiots" de Lars Von Trier. Tout un programme !


C'est de loin le groupe le plus éclectique et le plus « européen » comme le dit si bien Olivier Bas, présentateur du festival. Groupe où Autriche, Espagne et Italie se rencontrent, se mélangent et trouvent finalement un parfait équilibre.

Piano à gauche, batterie à droite, guitare tenant le rôle de l’électron libre. Tanja, chanteuse avec mini synthé sous les yeux, se trouve plutôt bien entourée.

On ne peut pas réellement dire qu’il offre du spectacle, mais musicalement on a rarement entendu ça. Une base classique avec un pianiste aux doigts agiles, sur laquelle se dépose et se fond une pop folk acidulée.


Un assemblage qui rend au final un tout digne des BO des plus belles comédies musicales. Mais des BO uniquement.


Pour touche finale, programmez cela à 20h sous un soleil couchant…