dimanche 17 mai 2009

[ Mardi 12 Mai 2009 ] La Mécanique Ondulatoire


Il est 20h30.

Nous voici passage Thiéré.


A peine le temps de glisser quelques mots à Nico et Paskal, posés tranquillement au bar (pour profiter de leurs trois tickets offerts), que le patron leur fait déjà signe de descendre. Nous suivons le mouvement et nous dirigeons nous aussi vers le sous-sol.
Nikko Milcent gère les entrées.Une bise.
Le lino noir et blanc déchiré.
Le lettrage de la Méca sur le mur du fond.
Quel plaisir de remettre les pieds ici !
Bon,pour l'instant nous ne sommes que quatre dans la salle. Deux au devant de la scène (devinez qui) et deux au fond au bar (oui en effet ça peut semer le doute). Paskal, François, Jérémie, Nico et Aurore sont prêts. Les gens arrivent doucement dans la salle (et oui, on a plus l'habitude que les concerts commencent à l'heure dans cette ville ! ). Derniers réglages photos. François commence à frapper avec intensité sur ses caissons. C'est le signal.
Silence.
La musique résonne sous la voûte, les quatres musiciens font durer leur intro, ne faisant qu'augmenter l'excitation du public ayant reconnu "Don't Hold Me Back".
Nicolas est dans le noir. Il s'approche lentement...
Lumière.
Dès les premières notes, sa voix, non sans rappeler celle de Morrison, nous envahit tout entier, nous laissant comme de vulgaires marionnettes tentant de s'extirper des mains de leur maitre. Nous nous lançons quelques regards. Sourires. Comme toujours il y a quelque chose de sexuel, d'érotique, que ce soit dans la manière d'envahir l'espace de Nico, ou dans l'intensité exaltante de la musique. Les morceaux s'enchaînent, le public ne cesse d'applaudir, la salle est quasiment pleine désormais. Nico débute "Innocent Child" à capella. Je ferme les yeux...
"Wild Ride", "Put The Blame On Me", le public bouge, s'agite, comme hypnotisé, Les Caves avaient entièrement pris le contrôle de nos corps...
Le dernier morceau arrive déjà. Jérémie, à la guitare, nous fait une démonstration incroyable de sa virtuosité, et enchaîne les riffs à une vitesse fulgurante. Le groupe entier semble être en transe, comme possédé par je ne sais quelle puissance mystique.
Un dernier vombrissement résonne sous la voûte. Le public explose et les applaudissements fusent. Les marionnettistes quittent la scène, nous libérant des fils par lesquels nous étions suspendus, là haut, très haut, perdus quelque part entre le 7e ciel et les antres des ténèbres. Jouissif.






Ce sera ensuite au tour de Los Calaveras, qui donneront leur ultime représentation, de monter sur scène. La salle est bondée, les fidèles du groupe sont tous là, pour venir les applaudir une toute dernière fois. Avec un chanteur donnant l'impression d'être sorti tout droit des Jackson Five et un loup garou hendrixien à la guitare, le mélange risque d'être explosif. Et ça ne loupe pas. Un son rock puissant, baigné de funk et de soul, rien de tel pour faire bouger un public déjà survolté. William, comme à son habitude, part dans le public, et délivre ses solos sans aucune fausse note, son chanteur le rejoint se mettant à genoux, telle une imploration religieuse. Le groupe reprend ses classiques, certains aux inspirations beaucoup plus garage, ce qui permet aux quelques agités des premiers rangs de pogoter à leur guise. Annonce du dernier morceau, qui dure, dure et il faut avouer que personne ne souhaite qu'il se termine.
Applaudissements, ovation.
Les lumières se rallument...
Et se rééteignent pour le plus grand plaisir du public, mais surtout des musiciens, qui enchaînent trois morceaux supplémentaires.
Will présente les nouveaux groupes de chacun.

Adios. 

SETLIST CAVES : Don't Hold Me Back / Hard Times / Stupid Thing / Innocent Child / Sweet Flower Of Extasy / Night Is Light / Wild Ride / Put The Blame On Me / Planant Song / At Sea / Outside "

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