mardi 3 août 2010

[Vendredi 31 Juillet 2010] Nada Surf @ FNAC Indétendances



Nada Surf, tête d’affiche du festival, se faisait déjà désirer par des fans assis par terre à 16h sous ce soleil de plomb…. Nada Surf, ou le parfait exemple de la longévité. 18 ans après leur formation, les voilà encore sur scène, devant un public toujours aussi nombreux...


C’est LE groupe qui fera honneur aux hommes ce soir, laissant les midinettes en coulisses et s’armant d’un chanteur (aux cheveux d’or, tout de même, pour le côté girly) qui, pour une fois, sera placé à droite et ne jouera pas le rôle de leader au centre de la configuration scénique.

La formation basse-guitare-batterie-synthé est des plus élémentaires, mais apparemment des plus efficaces.


Il est enfin arriver le moment tant attendu, et c'est avec deux extraits de leur cinquième album "Lucky" que les New Yorkais décident d'ouvrir leur set. Et comme prévu, c’est devant un public en furies et sous des acclamations à vous fendre en deux qu’ils entament l’intro de « See These Bones ». Ils enchainent avec « Weightless », ternaire avec une transition plus lente au milieu et qui se termine par des chœurs à plusieurs voix.


La pression du second album, comme toujours. Sorti en 1998, «The Proximity Effect » n’a pas le succès attendu, bye bye Elektra. Procès judiciaires et autres festivités sont au programme les deux années suivantes. La question règne : Nada Surf passera t il le cap du deuxième millénaire ?

Les garçons ont du fil à retordre, et en 2000, ils sortent l’album sous leur propre label MarDev, recevant de bonnes critiques. Ne reste plus qu’à reconquérir leur public sur scène !

Et c’est en 2002 que les Nada Surf signeront leur grand retour avec leur single Inside Of Love, issu de l’album « Let Go ». Que le public se fera une joie d’entonner !

Electrocution, High-Speed Soul , et arrive le tant attendu Popular…le titre qui a révélé Nada Surf au paysage musical international. C’était en 1996…
Dès les premières notes, le public reconnaît le morceau, et les cris de joie s’élèvent du parvis. Nostalgie quand tu nous tiens !

Autre succès du groupe Always Love, extrait de leur album sorti en 2005 «The Weight is a Gift », aux harmonies et mélodies toujours aussi délicates. Et c’est déjà le dernier titre… Blankest Year, tiré du même album.

Chaque morceau est construit autour d’une mélodie simple qui vous entre par une oreille, et ne retrouve jamais la sortie.

Le clavier passe à la trompette, et le batteur en a la langue complètement pendue dit donc !


« On est très content de jouer ici mais on a droit qu’a 90 décibels donc si vous pouviez amplifier dans vos têtes…»

Comme si nous avions attendu pour le faire….


Au final, peu d'extrait de leur dernier opus, mais bien un aperçu de toutes les étapes de leur carrière musicale; pour les nouveaux conquis à vous d'aller découvrir de vous même le dernier album !

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